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Dossier n°1781
Le voleur de la mine de Black Rock

Enquête réalisée par l’agent James Edison

Dossier n°1781 : Le voleur de la mine de Black Rock

LE DÉBUT DE L'ENFER

Francisco et Carlos exploitaient toujours leurs travailleurs pour amasser le maximum de pépites d’or et de diamants. Chaque travailleur voyait défiler chaque jour des centaines de trésors auxquels ils ne pourront jamais toucher sous peine de mort…

Miguel était l’un d’eux, il travaillait dur depuis maintenant 8 mois à ramasser chaque pierre précieuse qu’il trouvait sur son chemin sans jamais pouvoir en posséder une. Il avait bien compris qu’aucune de ces pépites d’or ne lui serait offerte comme l’avaient pourtant promis Francisco et Carlos. Mais il avait besoin du peu d’argent qu’ils lui donnaient pour nourrir sa femme et son fils.



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Une lueur d’espoir

Tout bascula le 7 août 1747. C’était bientôt la fin de la journée, ils n’étaient plus que 3 dans la galerie où Miguel se trouvait. Les derniers wagonnets allaient bientôt partir. Miguel se trouvait au fin fond de la mine lorsqu’il tomba sur une pépite d’or de la taille de son poing…  Malgré le peu de lumière qu’il y avait, son visage fut illuminé par l’éclat de la pépite qu’il venait de trouver. Il regarda autour de lui et vit les herscheurs commencer à tirer les berlines vers l’extérieur. C’était maintenant ou jamais…

 Le wagonnet de la liberté 

Ni une ni deux, Miguel sauta dans l’une d’entre elles sans se faire repérer, se recouvrit de terre et referma le capot au-dessus de sa tête. En apnée au fond de la berline, la pépite entre ses mains, il pria de toutes ses forces pour ne pas se faire remarquer sinon il savait ce qui l’attendait… 

Heureusement la nuit tomba dehors lorsque Miguel releva le capot du wagonnet d’un coup sec, s’en extirpa avec son trésor dans le creux de son bras et partit en courant le plus vite possible. Les deux herscheurs se retournèrent, mais ne réagirent même pas, car ils étaient tous dans le même cas, coincés ici, soumis aux deux tyrans Francisco et Carlos. Ils le regardèrent alors s’enfuir dans la nuit noire et entendirent un bruit sourd détonné dans la vallée.



Le courageux disparu

Le lendemain matin, Miguel manqua à l’appel, les deux herscheurs restèrent muets, se disant qu’ils n’auraient jamais eu le courage que ce brave garçon a eu de prendre son destin en main. Personne ne savait ce qu’il était devenu, mort ou vivant, on ne sut jamais ce qui lui était arrivé…

Une chose était sûre, sa famille ne le revit plus jamais.